Rapport projet
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Depuis les plans d’ajustement structurels, les politiques sociales sont devenues plus faibles favorisant le maintien des inégalités structurelles au Sénégal. De plus, les bénéficiaires de la protection sociale demeurent les agents de l’état, les salariés du secteur privé formel, oubliant ceux qui sont dans le secteur informel les exposant à des vulnérabilités.
Ainsi, en 2012, l’État du Sénégal a mis en place la Délégation Générale à la Protection Sociale et à la Solidarité Nationale ayant en charge le renforcement de l’efficacité et l’efficience des programmes de protection sociale dont les plus importantes sont : le Programme de Bourses de Sécurité familiale (PNBSF), la Couverture Maladie Universelle (CMU), la carte de l’égalité des chances (CEC) ainsi que le système commun de ciblage à travers le Registre National Unique (RNU). Cependant, dans la pratique, plusieurs interventions coexistent sans une véritable synergie.
C’est dans ce contexte que le consortium formé par les organisations We Social Movements (WSM), Institut de Recherche sur le Travail et la Société – Université de Louvain (HIVA), ENDA GRAF SAHEL et le Groupe de Recherche et d’Appui aux Initiatives Mutualistes (GRAIM), en collaboration avec le LARTES, envisage de mener une étude dénommée «Efficacité et durabilité financière des systèmes d’assistance sociale » visant à évaluer l’efficacité des mécanismes de ciblage, l’accessibilité aux soins de santé et la soutenabilité financière de ces mécanismes avec une prise en compte de l’aspect genre.
L’étude dénommée «Les impact des politiques de protection sociale au Sénégal» va permettre de produire des données visant à édifier les organisations de la société civile, les autorités publiques et ses parties prenantes sur l’accessibilité, l’efficacité et la durabilité des politiques étatiques d'assistance sociale.
Elle découle de la combinaison des projets REPROSOC et OSCAR dont les études sont conduites par le LARTES-IFAN.